La police indienne a annoncé samedi l'arrestation d'un troisième suspect dans le cadre de l'enquête sur le viol en réunion d'une journaliste, l'avant-veille, à Bombay. Une affaire similaire a donné lieu à une vaste mobilisation en décembre et à un durcissement de la législation sur les agressions sexuelles, qui restent un sujet sensible en Inde. Celle de jeudi a également été suivie de manifestations et de vives réactions au Parlement.
Beaucoup s'interrogent aujourd'hui sur l'efficacité de la réforme adoptée après le viol de décembre à New Delhi. Bombay, capitale économique de l'Inde, est considérée comme l'une des villes les plus sûres pour les femmes.
La victime, une photographe de presse âgée de 22 ans, a été hospitalisée et son état est jugé stationnaire. Un premier suspect a été interpellé vendredi et le commissaire Satyapal Singh a annoncé les deux autres arrestations samedi.
Le second a "reconnu avoir fait quelque chose de mal", a-t-il déclaré, s'adressant à la presse. D'autres suspects sont toujours recherchés.