Val-de-Marne : elle veillait le cadavre de sa mère depuis au moins une semaine

La femme de 41 ans a été placée en garde à vue pour recel de cadavre
La femme de 41 ans a été placée en garde à vue pour recel de cadavre © JACQUES DEMARTHON / AFP
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M.R. , modifié à
Alertés par l'odeur, des voisins ont contacté les pompiers et les policiers qui ont découvert le cadavre en décomposition.

C'est l'odeur qui a attiré l'attention des voisins qui ont appelé la police et les pompiers. Ils ont alors découvert le corps en décomposition d'une femme de 70 ans sur lequel veillait sa fille de 41 ans depuis au moins une semaine, raconte Le Parisien, mardi

Une odeur insoutenable. Malgré l'affichette placardée sur la porte d'un appartement du Val-de-Marne lundi après-midi, "Personne en deuil enquête en cours", les policiers sonnent à la porte. N'ayant pas de réponse, un pompier tente de pénétrer par la fenêtre mais l'occupante finit par lui ouvrir. Les fonctionnaires découvrent alors un cadavre en décomposition, enveloppé dans plusieurs draps, sur lequel est posé une "image pieuse" et entouré de bougies, explique une source proche de l'enquête. 

Veillée depuis une... ou trois semaines. La femme présente, la fille de la personne décédée, explique être aux côtés de sa mère depuis une semaine. Mais d'après une personne qui a connu la septuagénaire, cela ferait bien plus longtemps. "Cela fait trois semaines que sa fille est venue la chercher ici. C'était une petite dame, toute mince avec un air très gentil. Elle n'était pas en bonne santé et voulait absolument aller à l'hôpital. Ce n'est pas la première fois que sa fille, qui semblait un peu à l'ouest, venait la chercher."

La santé mentale de la fille remise en question. Le service départemental de la police judiciaire a été dessaisi de l'enquête quand les premières constatations ont révélé que la dame de 70 ans était décédée de mort naturelle. Mais la fille qui la veillait a tout de même été placée en garde à vue pour recel de cadavre. Selon une source proche de l'enquête, on s'inquiétait plutôt de l'état de santé mentale de la fille de la défunte.