Une magistrate des Yvelines agressée à son domicile

L'agresseur est en fuite et un important dispositif de recherche a été mis en place. © Jeff PACHOUD / AFP
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avec AFP , modifié à

Une magistrate de la cour d'assises des Yvelines a été agressée à son domicile lundi matin, dans des circonstances encore floues, a indiqué le parquet de Versailles. 

Une magistrate de la cour d'appel de Versailles, présidant la cour d’assises des Yvelines, a été agressée lundi matin à son domicile dans ce département, sans que l'on sache si ces faits sont liés à sa profession, a-t-on appris de sources concordantes. La magistrate a été agressée chez elle aux alentours de 9h30, avec usage d'une arme de poing, a indiqué le parquet de Versailles.

Plusieurs fractures au visage

La victime a été blessée à la tête et c'est un membre de la famille qui a prévenu les gendarmes, a indiqué une source proche du dossier. "Prise en charge par les secours et actuellement hospitalisée, elle présente plusieurs fractures au niveau du visage. Son pronostic vital n'est pas engagé", a précisé dans la soirée le procureur de la République de Versailles, dans un communiqué.

Les agresseurs en fuite

D'après les premiers éléments de l'enquête, dont la section de recherche de Versailles a été chargée, "deux individus casqués et circulant à bord d'une moto se sont présentés à son domicile et ont sonné à l'interphone. Ayant ouvert une fenêtre, la victime a alors essuyé un tir d'arme de poing à ce jour non identifiée, dirigé vers son visage", a relaté le procureur.

Les auteurs de l'agression, dont les motifs restent inconnus, sont actuellement en fuite. La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a dit sur Twitter apprendre "avec indignation et émotion l'agression de la présidente de la cour d'assises de Versailles. Toutes les forces de l'ordre sont mobilisées pour retrouver les auteurs", a-t-elle déclaré, exprimant son "soutien à la magistrate, à sa famille et à la communauté judiciaire de Versailles." "Une pensée à notre collègue de Versailles, agressée violemment à son domicile ce matin", a aussi déclaré le porte-parole de la Chancellerie, jugeant cette agression "aussi lâche qu'insupportable"