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Une femme morte, ses deux enfants grièvement brûlés dans un incendie criminel

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP . 1 min
Une femme morte, ses deux enfants grièvement brûlés dans un incendie criminel
Une femme morte, ses deux enfants grièvement brûlés dans un incendie criminel © Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Une mère est décédée de ses blessures ce samedi après avoir été grièvement brûlée la veille dans l'incendie criminel de l'appartement familial à Miramas. Ces deux enfants ont été grièvement blessés, l'un ayant toujours son pronostic vital "très engagé", l'autre étant en état d'amélioration. Le père a aussi été brûlé, au visage.

Une mère de famille est morte de ses blessures samedi après avoir été grièvement brûlée la veille ainsi que ses deux jeunes enfants de 5 ans dans l'incendie criminel de leur appartement à Miramas (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris auprès du procureur d'Aix-en-Provence.

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Selon les pompiers, l'incendie s'est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi, à 02H20, dans un immeuble de sept étages de Miramas, ville située à une soixantaine de km au nord-ouest de Marseille. Quatre personnes de la même famille, le père, la mère et leurs deux enfants, piégées par les flammes, ont été brûlées à différents degrés.

La mère est est "décédée cette nuit", une enquête a été ouverte

La mère de famille, âgée de 41 ans et dont le pronostic vital était engagé, est "décédée cette nuit à l'hôpital", a déclaré à l'AFP le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon.

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Le pronostic vital de son fils reste "très engagé", a-t-il ajouté, précisant que l'état de sa soeur jumelle s'était "amélioré" mais qu'elle restait hospitalisée, et que le père, brûlé au visage et aux mains selon les pompiers, avait pu sortir de l'hôpital.

Une enquête a été ouverte pour "meurtre, tentative de meurtre en bande organisée et incendie volontaire en bande organisée ayant entraîné un danger pour les personnes", a précisé le procureur. Elle a été confiée à la Police judiciaire.

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Il est certain "que l'incendie était d'origine criminelle"

Selon Jean-Luc Blachon, "les premières investigations ont permis de conclure avec certitude que l'incendie était d'origine criminelle", et que l'appartement incendié, situé au rez-de-chaussée, était "ciblé".

Il n'a toufefois pas donné d'indications sur les motifs qui auraient pu pousser le ou les incendiaires à viser cette famille. "L'enquête est toujours en cours", a-t-il insisté, estimant toutefois qu'il s'agissait d'un "crime d'une absolue gravité".

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Les 11 autres locataires de l'immeuble ont pu regagner leurs domiciles, ont indiqué les pompiers.