Une bijouterie de luxe braquée rue de la Paix à Paris, un butin de "plusieurs millions" d'euros

© SYLVAIN THOMAS / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Trois hommes armés de haches et d'une arme de poing ont attaqué une bijouterie de la rue de la Paix, à Paris, lundi midi. Le butin s'élèverait à "plusieurs millions d'euros".

Une bijouterie située rue de la Paix à Paris a été braquée lundi midi par trois hommes armés de haches et d'une arme de poing, qui sont repartis avec un butin valant "plusieurs millions" d'euros, a-t-on appris de source policière.

Les malfaiteurs ont menacé le personnel. Les trois hommes sont entrés vers 13h dans la bijouterie Buccellati, située à deux pas de la place Vendôme dans le IIe arrondissement, alors que deux d'entre eux étaient armés de haches et un autre d'une arme de poing. Ils ont menacé le personnel sans faire de blessé et ont pris la fuite en voiture, en emportant un butin estimé à "plusieurs millions", autour de "cinq millions", selon des sources policières. La brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire de Paris a été saisie de l'enquête.

Une place sujette aux braquages. En octobre 2016, l'horloger de luxe suisse Girard Perregaux avait été victime d'un braquage en plein après-midi dans la même rue pour un butin évalué à 500.000 euros. Au mois de mars 2016, deux braqueurs avaient dévalisé, également en plein après-midi, une bijouterie Chopard, sur la place Vendôme voisine. Ils avaient pénétré dans le magasin à l'heure du déjeuner et, menaçant le personnel au moyen d'un pistolet et d'une grenade, étaient repartis avec un butin estimé à 6 millions d'euros.

Sécurité renforcée après plusieurs braquages. Dans cette affaire, trois hommes ont été interpellés en avril dernier par la BRB, puis mis en examen pour vol avec arme en bande organisée, pour recel et blanchiment en bande organisée, ainsi que pour association de malfaiteurs. Les trois hommes ont été placés en détention provisoire. Le quartier avait vu sa sécurité renforcée après qu'en 2014 plusieurs bijouteries de luxe de cette très chic place parisienne, où se trouve également le ministère de la Justice, avaient été victimes de braquages, brutaux et risqués.

Attaque à la voiture bélier, aficionados du "smash and grab" ("fracasse et saisis", en anglais) armés de haches et de masses, etc., la place Vendôme avait alors vécu des heures sombres avec cinq vols à main armée en moins de sept mois, tous en journée, pour des préjudices oscillant entre 420.000 et deux millions d'euros.