Un an ferme pour avoir terni la réputation de son ex-femme sur Internet

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B.W. avec AFP , modifié à
Un homme originaire de Metz avait inscrit sa femme sur une quinzaine de site libertins et avait diffusé des photos suggestives d'elles sur la page Facebook du lycée où elle enseignait. 

Un mandat d'arrêt émis. Un homme de 39 ans a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Metz à une peine d'emprisonnement d'un an ferme pour avoir diffusé sur Internet des photos intimes de son ex-femme, et l'avoir inscrite sur des sites de rencontres libertins. Le tribunal a également émis un mandat d'arrêt à l'encontre du prévenu, absent lors de l'audience et qui n'a pas donné de nouvelles depuis avril. 

Des photos suggestives publiées sur Facebook. Ce manutentionnaire en intérim, sans emploi depuis son divorce en 2012, avait diffusé "des photos intimes de son ex-compagne sur divers sites internet, blogs et réseaux sociaux", a rappelé l'avocate de la plaignante, Me Marine Klein-Desserre. Il avait en outre publié des photos suggestives, accompagnées de commentaires équivoques, sur la page Facebook du lycée dans lequel elle enseigne. La plaignante avait dû s'en expliquer auprès du proviseur ainsi que de parents d'élèves.

Inscrite à son insu sur des sites libertins. Son ex-époux l'ayant inscrite sur une quinzaine de sites de rencontres libertins et échangistes, la mère des trois enfants du prévenu a aussi reçu des coups de téléphone et des visites à son domicile d'hommes pensant avoir rendez-vous avec elle. En deux ans, la jeune femme, originaire de Metz mais domiciliée dans la Creuse depuis son divorce, a reçu plus d'une centaine de lettres "manuscrites et signées", selon Me Klein-Desserre, dont certaines revêtaient un caractère menaçant.

10.000 euros de dommages et intérêts. Le tribunal correctionnel a condamné l'homme à une peine d'emprisonnement d'un an ferme pour les faits de diffusion d'images portant atteinte à l'intimité d'une personne et de harcèlement. Il devra également verser 10.000 euros de dommages et intérêts à son ex-épouse, ainsi que 1.000 euros à chacun de ses trois enfants.