Deux frères ont été tués en pleine rue, dimanche après-midi, près de Lyon. La piste du règlement de compte sur fond de trafic de drogue se dessine.
Deux hommes ont été abattus en pleine rue dimanche en fin d'après-midi à Villeurbanne, près de Lyon, a-t-on appris de source policière. Les tireurs auraient surgi en voiture et ouvert le feu dans la rue. La piste du règlement de comptes est privilégiée par les enquêteurs, a-t-on précisé de même source, confirmant des informations des sites internet de Lyon Mag et du Progrès.
Un homme interpellé. Selon les informations d'Europe 1, les deux hommes, âgés de 35 et 37 ans, étaient bien connus des services de police, notamment pour des affaires de stupéfiants. Le parquet de Lyon a ouvert une enquête pour "meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs", confiée à la police judiciaire. Un homme a été interpellé et placé en garde à vue, sans qu'un lien puisse être formellement établi avec les faits à ce stade de l'enquête.
"La voiture retrouvée brûlée". "Les deux hommes tués sont deux frères. La voiture qui aurait servi à les approcher a été retrouvée brûlée à 500 mètres des lieux de leur mort", ajoute Le Progrès. Concernant l'arme, le mystère n'est pas encore levé, contrairement à ce qui avait été annoncé. L'AFP et la presse locale parlent "d'arme automatique" ou de "kalachnikov" mais selon certaines sources interrogées par Europe 1, il pourrait s'agir d'un fusil, peut-être un fusil à pompe.
Un précédent en 2014. Les faits se sont produits dans le quartier des Buers, "un quartier très populaire réputé sensible", selon Didier Vullierme, adjoint au maire (PS) à la Sécurité. Villeurbanne, commune limitrophe de Lyon, a déjà connu des règlements de comptes dans un passé récent. En décembre 2014, une rafale d'arme automatique avait fait un mort et deux blessés dans un bar de la ville. En juillet de la même année, un homme d'une quarantaine d'années, connu de la justice, avait été mortellement blessé par balle en pleine rue, lors d'une rixe avec deux autres personnes qui avaient pris la fuite.