Paris : piégée sur Facebook, elle est victime d'un viol collectif sur le Champ de Mars

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La victime a été découverte lundi matin "hébétée", en partie dénudée et en pleurs. Image d'illustration. © EMILIEN CANCET / AFP
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NM , modifié à
La police se demande si les auteurs de ce viol survenu dans la nuit de dimanche à lundi ne font pas partie d'un réseau de prostitution.

C'est au pied du monument le plus visité de Paris et de France qu'une jeune femme s'est fait violée dans la nuit de dimanche à lundi. Majeure depuis peu, elle a été approchée via les réseaux sociaux avant d'être agressée en plein Champ de Mars près de la Tour Eiffel. La police est toujours à la recherche des agresseurs, a rapporté jeudi soir Le Parisien.

Un acte prémédité. La jeune fille, en conflit avec sa famille et récemment chassée de chez sa mère, avait rencontré un homme via Facebook. Après des discussions virtuelles, ils ont fini par se rencontrer dimanche dernier dans le quartier de Barbès dans le 18e arrondissement de la capitale. Puis, ils se sont rendus sur le Champ de Mars, un parc situé au pied de la Tour Eiffel, dans le 7e arrondissement. Tout paraît anodin puisqu'ils boivent simplement "du coca" et mangent "des fraises et des raisins" mais... l'homme est alors rejoint par quatre autres. La femme se fait alors violer. Pour les enquêteurs, l'acte était prémédité puisque les agresseurs, tous âgés de la vingtaine et dont certains sont connus de la police, avaient préalablement déposé des couvertures dans le bosquet où a eu lieu le viol.

Frappée et bâillonnée… La victime a été découverte lundi tôt par un couple de Canadiens qui faisait son jogging. Elle était alors "hébétée", dénudée en partie et en train de pleurer. Selon les premiers éléments de l'enquête, elle a aussi été frappée et bâillonnée par ses agresseurs.

… et menacée de mort. La police, qui recherche toujours les violeurs, ne manque pas d'éléments pour les retrouver : des photos, des adresses postales, des images de vidéo surveillance ainsi que de précieuses traces ADN. Elle les soupçonne de faire partie du milieu de la prostitution. La victime a en effet entendu durant son agression : "on te tue si tu ne viens pas faire la pute avec nous".