Paris : 300 interpellations dans une manifestation pour "un coup d'Etat"

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© Capture d'écan - www.mouvement-14-juillet.fr
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et AFP , modifié à
Le "Mouvement du 14 juillet", mystérieux groupuscule aux théories complotistes avait appelé à se rassembler mardi place de la Concorde avant de tenter de prendre le pouvoir à l'Assemblée. 

Quelque 300 personnes qui rêvaient de prendre le pouvoir à la faveur d'un "coup d'État" ont manifesté mardi à Paris à l'appel du "Mouvement du 14 juillet" avant d'être pour la plupart interpellées, ont indiqué des sources policières.

Objectif : rallier l'armée à sa cause. Rassemblement hétéroclite qui diffuse des théories complotistes, le "Mouvement du 14 juillet" avait appelé sur internet à se rassembler place de la Concorde dans la matinée, pour rallier à lui l'armée qui y défilait, avant de manifester près de l'Assemblée nationale dans l'espoir de prendre le pouvoir.

300 manifestants derrière l'Assemblée. Quelque 300 sympathisants de ce mouvement, certains portant le masque des "Anonymous", se sont rassemblés en début d'après-midi dans le calme derrière l'Assemblée nationale, a indiqué une source policière. Les manifestants étaient 500, selon le site agenceinfolibre qui relaie les actions du mouvement. Ils ont ensuite manifesté dans Paris à proximité de la gare du Nord puis de Beaubourg où "près de 300 personnes ont été interpellées" dans le calme en fin d'après-midi, a ajouté une source policière.

Pas de gardes à vue dans la foulée. Cette source a précisé que ces interpellations avaient pour but de vérifier l'identité des participants sans pour autant mener à des mesures de garde à vue. Cette manifestation n'a pas été déclarée et est donc considérée comme illégale, selon cette source. Sur son site internet, le "Mouvement du 14 juillet" appelait au "devoir d'insurrection" en France pour qu'un "nouveau gouvernement remplace l'ensemble des politiciens actuels dès le 14 juillet".

Prendre le contrôle des bâtiments stratégiques. "On se rassemblera place de la Concorde où se terminent les défilés ce jour-là. (...) Les forces militaires auront un choix à faire, et on espère bien qu'elles vont nous rejoindre. Ensuite, on prendra le contrôle des bâtiments stratégiques: Élysée, Matignon, palais du Luxembourg et Assemblée nationale", avait déclaré Myriam Vouters, porte-parole du mouvement aux Inrockuptibles.