Palettes contre police : six "gilets jaunes" interpellés en Gironde

Ces six personnes ont été placées en garde à vue pour "entrave à la circulation, destruction de biens et mise en danger délibérée de la vie d'autrui". (Illustration)
Ces six personnes ont été placées en garde à vue pour "entrave à la circulation, destruction de biens et mise en danger délibérée de la vie d'autrui". (Illustration) © AFP
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avec AFP , modifié à
Vendredi, six "gilets jaunes" ont été interpellés en Gironde pour des jets de palettes sur les forces de l'ordre. Par ailleurs, un autre manifestant a été placé en garde à vue jeudi soir après avoir frappé une voiture de police.

Six "gilets jaunes" ont été interpellés vendredi pour des jets de palettes sur les forces de l'ordre et des dégradations sur le pont de la Dordogne, au nord de Bordeaux. Ces six personnes ont été placées en garde à vue pour "entrave à la circulation, destruction de biens et mise en danger délibérée de la vie d'autrui". Dans la nuit de mardi à mercredi, des palettes avaient été jetées du haut d'un pont de l'A10 sur des véhicules des forces de l'ordre.

Le préfet de Gironde Didier Lallement avait promis mercredi des "suites judiciaires", en évoquant un acte "totalement inadmissible" à l'encontre des forces de l'ordre. Des "gilets jaunes" avaient bloqué cette autoroute une grande partie de la nuit de mardi à mercredi, et allumé des feux sur la chaussée, provoquant plusieurs kilomètres de bouchons dans la matinée.

Un "gilet jaune" interpellé dans la Vienne

Par ailleurs, un "gilet jaune" était en garde à vue vendredi à Poitiers après avoir frappé, ivre, jeudi soir, une voiture de police à coup de barre de fer près d'un rond-point de "gilets jaunes", un incident qui n'a pas fait de blessés, a indiqué le parquet vendredi.

La patrouille de trois policiers était en surveillance statique lorsque l'homme âgé de 29 ans, connu de la justice pour des faits de violence aggravée, "est arrivé par l'arrière du véhicule et s'est mis à frapper sur les vitres du véhicule", a expliqué à la presse le procureur de la République à Poitiers, Michel Garrandaux. Une fois des renforts de police dépêchés sur les lieux, l'homme a résisté à son interpellation. Il a été placé en garde à vue, et devrait faire l'objet d'une procédure de comparution immédiate.