Prince saoudien braqué sur le périph' : douze arrestations

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Photo d'illustration. © DGPN-SICOP
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Guillaume Biet , modifié à
Après neuf mois d’enquête, la police judiciaire vient d’interpeller les auteurs présumés de cette retentissante attaque menée en août dernier.   

L'affaire avait fait grand bruit en août dernier : le braquage du convoi d'un prince saoudien sur le périphérique parisien. Montant du préjudice : 671.000 euros. Lundi, les enquêteurs ont frappé un grand coup. Douze suspects au total, et non neuf comme précédemment annoncé, ont été arrêtés et placés en garde à vue dans ce dossier. Selon les informations recueillies par Europe 1, l’opération policière a été menée simultanément dans plusieurs départements d’Ile-de-France : à Paris, dans le Val d’Oise, la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne.

Après de longues investigations, les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la PJ parisienne et de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO) à Nanterre sont parvenus à identifier et localiser les malfaiteurs présumés.  
 
671.000 euros de butin. Le 17 août 2014, après avoir séjourné durant un mois et demi au luxueux hôtel George V, près des Champs-Elysées, le prince Abdul Aziz Bin Fahd, fils du roi Fahd d’Arabie, s’apprêtait à rejoindre  l’aéroport du Bourget avec sa suite avant de s’envoler vers Ibiza. Leur convo, constitué d’une douzaine de véhicules, était précédé par un fourgon Mercedes Viano, transportant les bagages et les effets personnels du prince. 

Ce véhicule avait été braqué par des malfrats armés, à la sortie du périphérique parisien sur la bretelle d’accès à l’autoroute A1. Initialement chiffré à 250.000 euros par des sources policières, le montant du butin avait par la suite été réévalué à 671.000 euros, selon un chiffre révélé par Le Figaro et dont Europe 1 a eu confirmation. 

Pas de plainte. Malgré l’importance du préjudice, le prince Abdul Aziz Bin Fahd n’a souhaité porté plainte. N’ayant pas assisté à l’attaque, il avait poursuivi sa route, pris son avion comme prévu et avait poursuivi ses vacances en toute quiétude.