Manifestation à Paris : vitrines brisées et nombreuses dégradations

La journée avait déjà été marquée par plusieurs affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, jeudi, à Paris.
La journée avait déjà été marquée par plusieurs affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, jeudi, à Paris. © JOEL SAGET / AFP
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avec AFP , modifié à
Plusieurs dégradations ont été commises jeudi soir par un groupe de plusieurs centaines de manifestants, dans les 10ème et 19ème arrondissements de Paris.

Plusieurs centaines de manifestants incontrôlés ont commis de nombreuses dégradations jeudi soir à Paris, après un rassemblement organisé plus tôt place de la République, a constaté une journaliste de l'AFP.

Dégradations. Au départ, les manifestants criaient vouloir marcher vers l'Elysée, pour y accueillir François Hollande après son intervention jeudi soir sur France 2. Mais un cordon de police a dévié de leur itinéraire les manifestants, qui se sont dirigés vers le nord de la capitale. Des jeunes, cagoulés pour certains, ont brisé sur leur passage des vitrines, des abribus ou encore des véhicules Autolib. Sur Twitter, la préfecture de police a publié plusieurs clichés des "dégradations commises sur les 10ème et 19ème (arrondissements) par un groupe de 300 personnes".

"Tout le monde déteste la police !".  "Tout le monde déteste la police !", "la rue elle est à nous !", criaient des manifestants, défiant les CRS. Certains ont jeté des pavés, d'autres récupéré dans les poubelles des bouteilles en verre et autres projectiles. Peu avant 23H00, ils étaient vers la mairie du 19e arrondissement, où la police leur intimait l'ordre de se disperser.

Retour au calme. Les manifestants sont partis par petits groupes et le calme est revenu, tandis que des renforts policiers étaient déployés en nombre. Un autre journaliste de l'AFP a vu plus tard des CRS procéder à l'interpellation d'une dizaine de jeunes aux abords du canal Saint-Martin. Dans le même temps, l'ambiance était festive sur la place de la République, lieu de ralliement depuis deux semaines des participants au mouvement "Nuit debout".