Lyon : un homme blessé par balle en menaçant la police avec une hache

Touché à un bras et à l'aine, l'homme a été pris en charge "en urgence relative" par les pompiers.
Touché à un bras et à l'aine, l'homme a été pris en charge "en urgence relative" par les pompiers. © AFP
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avec AFP , modifié à
Un homme a été légèrement blessé dimanche à la mi-journée à Lyon par des coups de feu de policiers, qu'il a menacés avec une hache lors d'un contrôle routier. Touché à un bras et à l'aine, il a été pris en charge "en urgence relative" par les pompiers.

Un homme, "connu pour des troubles psychiatriques", a été légèrement blessé dimanche à la mi-journée à Lyon par des coups de feu de policiers, qu'il a menacés avec une hache lors d'un contrôle routier, a indiqué le parquet de la ville.

Une course-poursuite avec les policiers

Les faits ont débuté vers 12h30 dans le 9e arrondissement "quand un équipage de police a décidé de procéder au contrôle d'un véhicule arrêté et gênant la circulation, près de la gare de Vaise", a-t-il précisé dimanche après-midi dans un communiqué, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. Son conducteur, à la vue des forces de l'ordre, a alors démarré "en trombe", engageant une course-poursuite avec les policiers. Après avoir grillé "plusieurs feux rouges", le fuyard a arrêté son véhicule Quai Arloing, en bord de Saône.

"Le conducteur est sorti, muni d'une hache, et s'est dirigé en direction des policiers en la brandissant. Les fonctionnaires ont mis un pied à terre du véhicule et ont riposté avec leurs armes de service", a raconté pour sa part une source policière. Touché à un bras, l'homme a été pris en charge "en urgence relative" par les pompiers, ont précisé ces derniers. "Son pronostic vital n'est pas engagé", a poursuivi le parquet.

Deux enquêtes ouvertes

Ce dernier a encore indiqué dimanche qu'il avait ouvert deux enquêtes : la première confiée à la Sûreté du Rhône pour "tentative d'homicide volontaire sur personnes dépositaires de l'autorité publique, refus d'obtempérer aggravé et port d'arme prohibée"; la seconde confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), "comme il est d'usage, sur les conditions et circonstances de l'usage de leurs armes par les policiers". À l'issue de son hospitalisation, le blessé sera placé en garde à vue. Il est "connu pour des troubles psychiatriques" et "aurait notamment été hospitalisé sous contrainte en 2018", selon la même source.