Le tribunal de Grenoble évacué après une fausse alerte à la bombe

Le tribunal de Grenoble a été évacué, vendredi matin
Le tribunal de Grenoble a été évacué, vendredi matin © JEAN PIERRE CLATOT / AFP
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avec Reuters , modifié à
Le palais de justice de Grenoble a été évacué durant trois heures, vendredi en fin de matinée, à la suite d'une alerte à la bombe. 

Le palais de justice de Grenoble a été évacué vendredi durant trois heures, après qu'un appel anonyme eut signalé à la police la présence de bombes dans le bâtiment. L'édifice, où se tient depuis quelques jours un important procès d'assises, a été totalement évacué peu après 11h00, à la suite d'un appel téléphonique anonyme évoquant l'imminence de l'explosion de plusieurs bombes, a précisé une source policière. Suspendues le temps des recherches, les audiences ont repris vers 14H00, après qu'une équipe cynophile eut confirmé la fausse alerte.

"L'appel était très court, long de quelques secondes seulement et la voix posée. L'homme a ajouté que c'est 'pour tout le mal que l'on a fait'", a indiqué la police, confirmant une information du Dauphiné Libéré. Le quotidien régional faisait état sur son site internet de la présence éventuelle de "deux bombes" et précisait qu'au bout du fil, l'homme aurait ponctué son court message d'un "Allah Akbar". Mais cette information n'a pas été confirmée par la police.

"Ne prendre aucun risque compte tenu du contexte". Une fouille visuelle du palais de justice a été menée après son évacuation. La police a ensuite attendu l'arrivée par hélicoptère depuis Lyon d'un chien entraîné à la recherche d'explosifs pour confirmer ou non la présence des bombes. "Le procureur général de Grenoble, Paul Michel, n'a préféré prendre aucun risque compte tenu du contexte actuel", a souligné la police. Un périmètre de sécurité avait été établi autour du palais de justice et la ligne de tramway adjacente au bâtiment avait été coupée. Ces mesures ont été levées vers 14h00.