Les dégradations de casseurs en marge des manifestations contre la loi Travail le 14 juin avaient fait grand bruit. Le Premier ministre Manuel Valls avait même dénoncé une "ambiguïté" dans le comportement de la CGT vis à vis des dégradations. Samedi, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT a indiqué que c'était le siège du syndicat à Montreuil qui avait à son tour subi des dégradations.
Enquête ouverte. "Ça s'est fait assez vite. Des individus cagoulés avec des sacs à dos ont franchi les barrières et ont tapé, forcément avec des objets costauds, sur des portes et des vitres", a-t-il indiqué, précisant qu'une équipe de police a constaté les faits et qu'une enquête a été ouverte. "Sur les images de la vidéosurveillance, on voit deux individus", a-t-il précisé.
"On a évité le pire". Toutefois, les personnes cagoulées n'ont pas pu entrer à l'intérieur du siège de la première organisation syndicale française. "Il y a plusieurs portes à franchir pour rentrer au siège. Ils ont cassé la première, les vitres sur les côtés, mais ils n'ont pas pu entrer parce qu'il y a un système qui se déclenche", a poursuivi Philippe Martinez. "On a évité le pire", a encore dit le secrétaire général, assurant que le siège n'a jusqu'à présent jamais été victime de violences d'"une telle ampleur".
Le Premier ministre a condamné les faits sur Twitter :
Condamnation ferme du vandalisme contre le siège de la CGT. Rien ne peut justifier ces attaques contre les acteurs de la démocratie sociale.
— Manuel Valls (@manuelvalls) 25 juin 2016