Le frère de Mohamed Merah et un autre homme renvoyés aux assises

Forces de police à Toulouse contre Merah (1280x640) KENZO TRIBOUILLARD / AFP
Mohamed Merah avait été tué lors de l'assaut de la police le 22 mars 2012. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Abdelkader Merah, le frère de Mohamed Merah, et un autre homme sont renvoyés aux assises pour leur implication dans les tueries de Toulouse et de Montauban.

Les juges antiterroristes ont renvoyé aux assises spéciales le frère du djihadiste Mohamed Merah, Abdelkader, pour complicité d'assassinats lors des tueries qui avaient fait sept morts en mars 2012 à Toulouse et Montauban.

Des appuis logistiques avant l'attaque ? Les trois magistrats ont également renvoyé un complice présumé, Fettah Malki, notamment pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, ont expliqué des sources judiciaires et proches du dossier. Malki est soupçonné d'avoir fourni un pistolet mitrailleur Uzi et un gilet pare-balles au tueur. Un non-lieu a en revanche été ordonné pour un troisième mis en examen, Mohamed Mounir Meskine. Il était soupçonné d'avoir participé avec les frères Merah au vol du scooter utilisé lors des tueries, ce qu'il niait. Les deux renvois et le non-lieu sont conformes aux réquisitions du parquet de Paris il y a un mois.

Quel rôle exact pour Abdelkader Merah ? Onze jours avant d'être abattu par la police, Mohamed Merah avait tué à Toulouse le 11 mars le militaire Imad Ibn-Ziaten, 30 ans, puis, le 15, deux parachutistes de Montauban, Abel Chennouf, 25 ans, et Mohamed Legouad, 23 ans. Le 19, il assassinait dans une école juive de Toulouse Jonathan Sandler, 30 ans, ses fils Arié et Gabriel, cinq et trois ans, ainsi que Myriam Monsonego, huit ans. Salafiste radical assumé, Abdelkader Merah a longtemps davantage attiré l'attention des services que son cadet. Il n'a pas nié avoir été présent lors du vol du scooter, mais a assuré que son frère avait agi à son insu.