Kalachnikov factice : deux femmes seront jugées pour "violences"

Image d'illustration. © STEPHAN AGOSTINI / AFP
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avec AFP , modifié à

Lundi, ces deux femmes avaient agité une kalachnikov factice près d'un lycée à Andernos-les-Bains en Gironde, provoquant un branle-bas de combat des forces de l'ordre. 

Deux jeunes femmes de 21 et 24 ans, qui ont semé l'effroi lundi avec une kalachnikov factice à Andernos-les-Bains, petite station balnéaire du Bassin d'Arcachon en Gironde, seront jugées pour "violences" en janvier, a-t-on appris auprès du parquet de Bordeaux.

Près d'un lycée. Les deux jeunes femmes, déférées mardi après-midi au parquet de Bordeaux, devront comparaître le 20 janvier prochain pour "violences aux abords d'un établissement scolaire", ce qui constitue une circonstance aggravante, a-t-on précisé de même source, confirmant une information de Sud Ouest.

Elles ont voulu "effrayer des tiers". "Ces jeunes femmes sans casier judiciaire ont apparemment voulu effrayer des tiers, car des élèves de l'établissement scolaire leur avait refusé quelques instants auparavant des cigarettes qu'elles leur avaient demandées", selon le parquet. "L'arme est factice, c'est un simple jouet, ce qui n'enlève rien évidemment à l'impression qu'elle peut faire si on l'exhibe soudainement", a expliqué le parquet.

Dispositif de sécurité et hélicoptère. Lundi, peu avant midi trente, la gendarmerie d'Andernos avait été alertée par le directeur du lycée Nord Bassin de la présence de deux jeunes femmes, armées d'un fusil à billes de type AK47, aux abords de l'établissement. La gendarmerie avait aussitôt déployé un important dispositif de sécurité, mobilisant "plusieurs dizaines de gendarmes et un hélicoptère", pour quadriller durant quatre heures la zone afin de localiser les deux jeunes femmes. Les deux jeunes femmes ont finalement été interpellées au domicile de l'une d'elles, quatre heures plus tard et placées en garde à vue.