Jean-Michel Bissonnet, condamné à 20 ans de prison, obtient sa libération conditionnelle

Jean-Michel Bissonnet, condamné à 20 ans de prison pour le meurtre de son épouse en 2008, a obtenu mercredi sa libération conditionnelle.
Jean-Michel Bissonnet, condamné à 20 ans de prison pour le meurtre de son épouse en 2008, a obtenu mercredi sa libération conditionnelle. © ERIC CABANIS / AFP
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avec AFP , modifié à
Celui qui avait été condamné à 20 ans de prison pour le meurtre de sa femme en 2008, a finalement obtenu sa libération conditionnelle mercredi. 

Jean-Michel Bissonnet, condamné à 20 ans de prison pour le meurtre de son épouse en 2008, a obtenu mercredi sa libération conditionnelle de la Commission d'application des peines, a appris l'AFP de source proche du dossier. Siégeant à la prison d'Eysses, à Villeneuve-sur-Lot, dans le Lot-et-Garonne, où il est incarcéré, la Commission d'application des peines a statué en faveur de la libération conditionnelle, rendue possible par le jeu des remises de peine. Jean-Michel Bissonnet, âgé de 72 ans, devrait quitter la prison début mars.

Il a toujours clamé son innocence. Le riche retraité, habitant dans l'Hérault, qui a toujours clamé son innocence, avait été condamné en appel le 24 novembre 2011 par la Cour d'assises de l'Aude à Carcassonne à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir commandité l'assassinat de son épouse Bernadette, abattue le 11 mars 2008 de deux coups de fusil à canon scié dans la villa du couple, à Castelnau-le-Lez, où elle avait été retrouvée morte le même jour. Jean-Michel Bissonnet avait défendu le 27 janvier dernier sa demande de remise en liberté conditionnelle. Le tribunal d'application des peines avait mis sa décision en délibéré au 15 février.

Une peine réduite. Avant sa libération, Jean-Michel Bissonnet devrait comparaître devant un service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) parisien dans le cadre d'un aménagement de peine et faire l'objet d'un placement strict sous surveillance électronique (PSE) durant un an. Période à l'issue de laquelle, il restera assujetti aux termes et obligations de la libération conditionnelle. Me Laurence Morisset, avocate de Jean-Michel Bissonnet, n'était pas joignable et le parquet d'Agen s'est refusé à tout commentaire. Jean-Michel Bissonnet avait été condamné en première instance à 30 ans de réclusion par la cour d'assises de l'Hérault et sa peine avait été réduite en appel à 20 ans de réclusion.