Hérie-la-Viéville sous le choc après le meurtre de Tom, 9 ans : "On ne peut pas imaginer des choses pareilles"

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Lionel Gougelot, édité par Romain David , modifié à
Le principal suspect, un jeune homme de 27 ans sans emploi, a été placé en garde à vue quelques heures après la découverte du corps.
REPORTAGE

Les 230 habitants de Hérie-la-Viéville, dans les Hauts-de-France, sont encore sous le choc. Le corps d'un jeune garçon de neuf ans y a été découvert lundi soir par les gendarmes, quelques heures après le signalement de sa disparition. Tom était parti cueillir des cerises, ce lundi après-midi printanier. Un homme de 27 ans, habitant du village, est en garde à vue depuis mardi matin.

Des traces de violences sexuelles. Quand la mère de Tom a donné l'alerte lundi soir, plusieurs habitants du village ont spontanément participé aux recherches pour tenter de le retrouver. Sur le corps dénudé de l'enfant, finalement découvert sous un tas de bois dans la cour d'une maison abandonnée, les enquêteurs ont relevé des traces de coups, de violences sexuelles et des résidus d'essence, laissant penser que le meurtrier a tenté de brûler le corps. Une scène d'horreur qui a profondément choqué les voisins. "C'est un gamin avec un visage d'ange. Il jouait en face au foot avec son copain, il était gentil, il disait bonjour", rapporte l'un d'eux. "On est dans un petit village, on ne peut pas imaginer des choses pareilles".

Hérie-la-Viéville sous le choc après le meurtre de Tom, 9 ans : "On ne peut pas imaginer des choses pareilles"

"Il faut qu'il paye". Jonathan, un marginal du village sans emploi est le principal suspect : c'est en sa compagnie que le gamin a été vu pour la dernière fois. Inconnu du fichier des délinquants sexuels, le jeune homme n'était pourtant pas considéré comme dangereux. "Si c'est lui qui a fait ça, il a bien caché son jeu. Il a quand même participé aux recherches. Il a sans doute passé plusieurs fois à côté du corps. J'en ai la chair de poule", confie un riverain.

Habitant à quelques mètres seulement des lieux du drame, les proches du suspect ont observé les va-et-vient des enquêteurs de la gendarmerie. Effondré, l'un de ses frères confie : "si c'est lui qui a fait ça, il faut qu'il paye".