Haut-Rhin : un surveillant pris en otage à la prison d'Ensisheim

Un surveillant de 33 ans a été pris en otage à la maison centrale d'Ensisheim, dimanche soir, par deux détenus armés d'un couteau.
Un surveillant de 33 ans a été pris en otage à la maison centrale d'Ensisheim, dimanche soir, par deux détenus armés d'un couteau. © AFP
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avec AFP , modifié à
Un surveillant de 33 ans a été pris en otage à la maison centrale d'Ensisheim, dimanche soir, par deux détenus armés d'un couteau.

Un surveillant de 33 ans a été pris en otage à la maison centrale d'Ensisheim, dans le Haut-Rhin, dimanche soir par deux détenus armés d'un couteau, selon le ministère de la Justice et une source proche du dossier à l'AFP. La prise d'otage est en cours depuis 19h30 et a eu lieu à l'occasion d'un retour en cellule.

Négociations en cours. Des négociations avec les détenus de droit commun étaient en cours dimanche soir, a appris l'AFP de source préfectorale. Les négociations entre l'administration pénitentiaire et les détenus progressent dans un contexte exempt de toute revendication radicale islamiste, est-il précisé.

La sous-préfecture de Mulhouse a indiqué qu'une équipe régionale d'intervention et de sécurité (Eris), la force d'intervention de l'administration pénitentiaire, était sur place et qu'un peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie nationale (PSIG) sécurisait les abords.

Une cellule de crise a été activée sur les lieux où se sont rendus la directrice interrégionale des services pénitentiaires de Strasbourg, le préfet du Haut-Rhin et un représentant du parquet. La maison centrale d'Ensisheim, dévolue aux longues peines, compte 200 places et héberge 190 personnes détenues.

De nombreux incidents dans les prisons en 2016. France Bleu Alsace rappelle qu'une prise d'otage avait déjà eu lieu en 2016 dans la maison centrale haut-rhinoise. Le détenu, preneur d'otage, avait retenu le psychologue de l'établissement en le menaçant avec une arme. La prise d'otage n'avait pris fin qu'après 7 heures de négociations.

Au cours de l'année écoulée, les prisons françaises ont aussi été le théâtre de nombreux incidents, dont le plus violent a été l'agression, début septembre, de deux surveillants à Osny, dans le Val d'Oise, par un détenu radicalisé