Grenoble : l'incendie de la "Casemate" revendiqué sur un site anarchiste

Un groupuscule libertaire a revendiqué vendredi l’incendie volontaire qui a ravagé mardi la Casemate, le centre de culture scientifique. (Illustration)
Un groupuscule libertaire a revendiqué vendredi l’incendie volontaire qui a ravagé mardi la Casemate, le centre de culture scientifique. (Illustration) © DGPN/Sicop
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avec agences
Cet incendie volontaire est le troisième revendiqué par les militants d’ultra-gauche depuis septembre dans l’agglomération grenobloise.

Un groupuscule libertaire a revendiqué vendredi sur une plate-forme internet l’incendie volontaire qui a ravagé mardi la Casemate, le centre de culture scientifique, technique et industrielle de la Métropole de Grenoble.

Dans un post intitulé "Grenoble, technopole apaisée ? ", les militants libertaires donnent des détails précis sur les circonstances de l’incendie. "Les machines, les outils et matériaux ont fondu ou sont partis en fumée. Ce serait principalement le premier étage qui aurait la plus grosse partie des dégâts, poutrelles tordues par la chaleur, vitres explosées, objets et meubles calcinés...", écrivent-ils. Ces détails amènent le parquet de Grenoble à prendre cette revendication au sérieux.

Deux autres incendies revendiqués sur des sites libertaires. Cet incendie volontaire est le troisième revendiqué par les militants d’ultra-gauche depuis septembre dans l’agglomération grenobloise. Le premier avait détruit le 21 septembre une partie de la caserne de gendarmerie de Grenoble. Le second avait ravagé le 26 octobre la brigade de gendarmerie de Meylan détruisant quatre véhicules et dégradant les bâtiments abritant les logements des
gendarmes et de leurs familles.

Aucune interpellation dans les milieux anarchistes. Aucune interpellation n’a eu lieu dans ces milieux depuis la propagation de ces actes. Des interpellations avaient eu lieu le 8 novembre dans les milieux de la petite délinquance, mais les gardés à vue ont été relâchés sans qu’aucune charge n’ait été retenues contre eux.