Grenoble : deux jeunes mis en examen, suspectés d'avoir battu à mort un quadragénaire

Deux jeunes majeurs sont suspectés d'avoir battu à mort un quadragénaire après l'avoir attiré dans un faux rendez-vous amoureux.
Deux jeunes majeurs sont suspectés d'avoir battu à mort un quadragénaire après l'avoir attiré dans un faux rendez-vous amoureux. © Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP
Le parquet de Grenoble annonce que deux jeunes suspectés d'avoir battu à mort un quadragénaire après l'avoir attiré dans un faux rendez-vous amoureux pour le dépouiller ont été mis en examen jeudi. Les enquêteurs ont fait le rapprochement avec d'autres agressions très violentes survenues au même endroit.

Deux jeunes suspectés d'avoir battu à mort un quadragénaire après l'avoir attiré dans un faux rendez-vous amoureux pour le dépouiller ont été mis en examen jeudi, a annoncé le parquet de Grenoble. En novembre dernier, la sûreté départementale de l'Isère avait ouvert une enquête après qu'un homme eut été gravement blessé dans une agression sur le campus de l'université de Grenoble, situé dans la ville voisine de Gières en Isère. L'homme était décédé quelques jours plus tard.

D'autres agressions violentes au même endroit

Les enquêteurs ont fait le rapprochement avec d'autres agressions très violentes survenues au même endroit entre mars et décembre, à l'aide de pistolets, tasers ou poings américains. Au total sept victimes ont été identifiées, selon le communiqué du parquet. L'enquête a ensuite établi que les victimes avaient répondu à une annonce sur le site de rencontres coco.fr et s'étaient rendues à un rendez-vous. Quatre suspects de 17 à 21 ans ont alors été identifiés puis arrêtés et placés en garde à vue le 3 avril.

Au moment de leur mise en examen jeudi, ils ont affirmé que leur but était "de s'en prendre à des pédophiles qu'ils contactaient sur le site en se faisant passer pour des filles mineures", a encore rapporté le parquet.

Les deux majeurs placés en détention provisoire

Conformément aux réquisitions du parquet, les deux majeurs impliqués dans la mort d'une des victimes, mis en examen pour extorsion avec violences ayant entraîné la mort, extorsion aggravée et escroqueries, ont été placés en détention provisoire et les deux mineurs non concernés par cette agression mortelle ont été placés sous contrôle judiciaire.

Par ailleurs, l'enquête a mis au jour que les suspects avaient ensuite mis en place, de décembre à février, des "escroqueries sophistiquées en hameçonnant des victimes par le biais de SMS frauduleux (CRIT AIR, E-SIM...) leur permettant d'acheter en masse des cryptomonnaies dont le montant total reste à déterminer".