Fausse alerte terroriste à Paris : un adolescent de 16 ans interpellé

Un appel auprès des forces de l'ordre évoquait une prise d'otage dans une église parisienne (photo d'illustration)
Un appel auprès des forces de l'ordre évoquait une prise d'otage dans une église parisienne (photo d'illustration) © MIGUEL MEDINA / AFP
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avec agences , modifié à
Un adolescent de 16 ans a été interpellé lundi, deux jours après une fausse alerte à la prise d'otage samedi à Paris.

Des sources proches de l'enquête ont confirmé lundi l'interpellation d'un adolescent de 16 ans, deux jours après une fausse alerte terroriste à Paris. Il a été interpellé dans le département de la Marne en début d'après-midi et placé en garde à vue. Les enquêteurs de la brigade criminelle de la PJ parisienne privilégient la thèse d'un acte malveillant qui serait l'oeuvre de hackers. L'Obs avait publié dimanche soir sur son site un entretien avec deux jeunes revendiquant le coup de fil à l'origine de la fausse alerte. Le parquet de Paris a confirmé l'interpellation d'un adolescent né en août 2000.

" J'ai dit que j'étais caché dans la cave et que dix Maghrébins étaient rentrés avec des armes dans l'église. "

Les deux jeunes interrogés par L'Obs assumaient "chercher le buzz". Un appel à la police, samedi à 15h39, leur a permis de déclencher l'alerte. "J'ai dit que j'étais caché dans la cave et que dix Maghrébins étaient rentrés avec des armes dans l'église", expliquait l'un d'entre eux. Un important dispositif policier avait alors été mobilisé dans le quartier très populaire des Halles, suscitant l'émoi avant que l'alerte ne soit levée.

Un deuxième adolescent est toujours recherché par les services de police, a-t-on appris de même source. Le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour "dénonciation de crime imaginaire" et "divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse". Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve annonçait lundi que "l'Etat se constituera partie civile pour obtenir réparation du préjudice subi".