Emmanuel Macron harcelé par une étudiante en droit

Macron
Image d'illustration © PATRICK KOVARIK / AFP
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C.C , modifié à
Depuis le mois de septembre, une Montpelliéraine inonde la boîte mail du ministre de messages d'amour et de photos dénudées. Las, il a porté plainte.

Adressées sur la boite mail personnelle du ministre de l'Economie, les premières déclarations d'amour datent du mois de septembre. Assortis de photos érotiques, ces messages à répétition d'une jeune étudiante en droit ont fini par pousser Emmanuel Macron à déposer plainte le 16 février, révèle le Midi Libre

Elle inondait la messagerie du ministre de déclarations d'amour. Pendant cinq mois, elle a consciencieusement multiplié les déclarations d'amour au ministre, les assortissant parfois de photos d'elle dénudée. "Il s'agissait de messages à caractère érotique, c'étaient des mails dans lesquels elle lui déclarait sa flamme. Il y avait aussi des photos d'elle, dans le détail desquelles nous n'entrerons pas", précise une source judiciaire citée par le quotidien régional. 

Macron porte plainte, la justice localise la jeune femme. L'affaire est confiée à la police judiciaire, qui localise rapidement l'auteure des messages. Il s'agit d'une étudiante en droit de 29 ans, résidant à Juvignac, dans l'agglomération de Montpellier. Elle ne présente "aucune dangerosité particulière" selon les enquêteurs. Mais "on ne peut tolérer qu'une personnalité publique soit harcelée par des messages électroniques, fussent-ils d'amour", soulignent-ils. 

L'étudiante en garde à vue pour "messages réitérés malveillants". Après une perquisition menée au domicile de cette étudiante, la police saisit son ordinateur et son téléphone portable. La jeune femme est ensuite placée en garde à vue pour "messages réitérés malveillants en vue de troubler la tranquillité d'autrui". Elle sera examinée prochainement par un psychiatre pour déterminer la nature de son coup de cœur ministériel. Le harcèlement par voie électronique est puni par la loi d’août 2014, et la jeune femme risque jusqu'à un an de prison et 15.000 euros d'amende.