Paris : dix suspects interpellés pour les braquages des boutiques Chopard et Chanel

Les suspects ont été arrêtés dans la matinée du lundi 27 juin 2016 par les policiers de la BRB et de la BRI. © Pierre de Cossette / Europe 1
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Guillaume Biet et C.P.-R. , modifié à

Au total, le préjudice estimé de ces deux attaques s'élèverait à un peu plus de trois millions d'euros. 

Un mois après le braquage d'une boutique Chanel, dix individus ont été interpellés et placés en garde à vue, lundi matin, par la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire de Paris avec le soutien de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), selon les informations d'Europe 1. Ils sont soupçonnés d'avoir participé à l'attaque de ce magasin, avenue Montaigne dans le 8ème arrondissement, en plein cœur du Triangle d'or de la capitale. Mais aussi au braquage audacieux, en décembre dernier, d'une boutique Chopard, située à quelques pas seulement de l'Elysée. 

Masses et pistolet automatiques. Selon les informations d'Europe 1, l'équipe de malfaiteurs présumés, qui avait visé spécifiquement le rayon joaillerie de Chanel, aurait dérobé pour 2,2 millions d'euros lors de ce casse. L'affaire remonte au 19 mai dernier. Ce jeudi-là, il est un peu plus de midi lorsqu'un homme entre chez Chanel, se faisant passer pour un client.

Soudain, deux complices font irruption dans le magasin, armés de masses et de pistolets automatiques. Forçant les employés à se mettre à terre, les braqueurs font voler en éclat les vitrines, avant d'en dérober leur contenu. Les trois hommes prennent ensuite la fuite, grâce à un comparse qui les attendait à proximité au volant d'un véhicule. 

Un précédent, cinq mois plus tôt. Ces dix hommes sont également soupçonnés par les enquêteurs d'être impliqués dans un vol rapide et discret, au sein d'une boutique Chopard, en décembre dernier. Située rue du Faubourg Saint-Honoré, à 40 mètres à peine du palais de l'Elysée, la bijouterie avait été dévalisée, sans violence, ni dégâts, par un homme seul.

Entré dans le magasin sans éveiller les soupçons au niveau du sas de sécurité, le malfaiteur avait contraint les employés, sous la menace d'une arme de poing, à lui remettre le contenu de quatre vitrines. Puis il était parti tranquillement... à pied. Avec un butin estimé, cette fois, selon nos informations, à 1 million d'euros.