Cinq personnes arrêtées à Strasbourg dans l'enquête sur l'attentat du marché de Noël

Le suspect Cherif Chekatt avait été abattu après deux jours de cavale.
Le suspect Cherif Chekatt avait été abattu après deux jours de cavale. © Alain JOCARD / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
L'enquête se poursuit, plus d'un mois après l'attentat de Strasbourg, qui a fait cinq morts le 11 décembre, sur le marché de Noël de la ville alsacienne.

Cinq personnes ont été arrêtées mardi à Strasbourg dans l'enquête sur l'attentat du marché de Noël, qui avait fait cinq morts et onze blessés le 11 décembre, a-t-on appris de source proche du dossier.

Ces arrestations sont intervenues "dans le cadre des vérifications liées aux armes détenues par Chérif Chekatt", l'auteur de l'attentat abattu par une patrouille de police après deux jours de traque, a-t-on précisé de même source, confirmant une information du Parisien.

Selon le quotidien, ces cinq personnes, âgées de 23 à 46 ans, ont été interpellées dans le cadre de l'enquête sur la fourniture à Chérif Chekatt d'armes liées à une autre affaire dans laquelle il était soupçonné de tentative d'homicide. Le matin même de son équipée meurtrière dans le centre historique de la capitale alsacienne, les gendarmes avaient saisi chez lui une grenade défensive, un revolver de calibre .22 Long Rifle chargé, plusieurs munitions de calibre .357, quatre couteaux et une cagoule, ajoute le journal.

Quatre personnes avaient déjà été mises en examen

Début février, trois hommes, soupçonnés d'être liés à la fourniture du revolver du XIXe siècle dont s'est servi Chérif Chekatt au cours de son attaque, avaient été mis en examen par un juge d'instruction à Paris pour "détention et cession d'arme de catégorie B en réunion et en relation avec une entreprise terroriste", ainsi que pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et placés en détention provisoire. 

Le 17 décembre, un autre homme avait également été mis en examen pour les mêmes chefs et écroué. Chérif Chekatt, délinquant multirécidiviste de 29 ans et fiché S pour radicalisation islamiste, avait prêté allégeance à l'organisation Etat islamique (EI), selon une vidéo trouvée par les enquêteurs français sur une clé USB.