Attentats : Salah Abdeslam était "peut-être prêt à se faire sauter"

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J.R avec AFP , modifié à
L'avocate d'un des hommes qui affirment l'avoir exfiltré vers la Belgique explique qu'il était "extrêmement énervé". 

La traque de Salah Abdeslam se poursuit. Mais celui qui est activement recherché pour avoir au moins joué un rôle de logisticien dans les attentats de Paris reste introuvable. On en sait en revanche un peu plus sur son état d'esprit lors de son retour en Belgique, après les attaques. Salah Abdeslam était "peut-être prêt à se faire sauter", a déclaré sur LCI l'avocate d'un des hommes qui affirment l'avoir exfiltré vers la Belgique. "D'après les dernières déclarations de mon client, Salah était extrêmement énervé et peut-être (...) prêt à se faire sauter. Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus", a expliqué l'avocate, Me Carine Couquelet.

Contrôlé à la frontière belge. Un homme se présentant comme Salah Abdeslam, 26 ans, Français vivant en Belgique, a été contrôlé le 14 novembre, au lendemain des attaques djihadistes parisiennes, dans une voiture à Cambrai, en direction de la frontière belge. N'étant pas encore recherché, il avait passé sans encombre ce simple contrôle routier des gendarmes français. A bord du véhicule, deux autres hommes, Hamza Attou et Mohammed Amri, seront arrêtés un peu plus tard à Molenbeek, quartier populaire de Bruxelles, mais Salah Abdeslam échappe à la police. Inculpés par la justice belge pour "attentat terroriste", Attou et Amri affirment avoir été appelés à la rescousse par leur ami pour qu'ils l'exfiltrent de Paris.