Attaque aux cocktails Molotov à Viry-Châtillon : "pronostic vital engagé" pour l'un des policiers

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L'adjoint de sécurité âgé de 28 ans "est brûlé sur 30% de la superficie de son corps" et le "pronostic vital est engagé". 

L'un des quatre policiers visés par une attaque aux cocktails Molotov, samedi après-midi à Viry-Châtillon (Essonne), a été placé sous coma artificiel, tandis que deux autres ont quitté l'hôpital, a-t-on appris dimanche de sources policières et judiciaire. Son "pronostic vital est engagé", a indiqué dimanche le procureur de la République d'Evry dans un communiqué.

"Il est brûlé sur 30% de la superficie de son corps". L'adjoint de sécurité âgé de 28 ans, qui effectuait une mission de surveillance à proximité d'un feu rouge de la cité difficile de la Grande Borne connu pour ses vols à la portière avec violences, "a été placé sous coma artificiel le temps de stabiliser son état", a indiqué une source judiciaire. "Il est brûlé sur 30% de la superficie de son corps, aux mains et au visage", a-t-elle ajouté. La gardienne de la paix de 39 ans, qui l'accompagnait dans la voiture prise d'assaut par une quinzaine d'individus, est "toujours hospitalisée pour des brûlures", mais son état suscite "moins d'inquiétude" selon la source judiciaire.

Les deux autres agents, une femme de 28 ans et un homme de 38 ans appelés en renfort, "sont sortis de l'hôpital" de Longjumeau (Essonne) samedi soir, selon deux sources policières. "Ils sont tous les deux extrêmement choqués", a précisé l'une de ces sources. Ces violences sont survenues tout près de la cité de la Grande Borne, qui se trouve à cheval sur les communes de Viry-Châtillon et Grigny, à un feu rouge qui fut longtemps le théâtre d'agressions.

"Ces criminels barbares ont essayé de tuer quatre fonctionnaires de la police nationale". Dimanche matin, Jean-Marc Falcone, le directeur général de la Police nationale, était l'invité d'Europe 1 pour revenir sur l'agression de samedi : "ces agresseurs, ces criminels barbares ont essayé de faire mourir, de tuer quatre fonctionnaires de la police nationale. Les premiers témoignages démontrent qu'au-delà des premiers cocktails molotov qui ont été lancés dans les véhicules, il y a eu des heurts pour que ces personnels puissent être complètement brûlés.