Alsace : un jeune homme meurt, "la tête arrachée" par un mortier d'artifice

Un homme de 25 ans est décédé en manipulant un mortier en Alsace le soir du réveillon.
Un homme de 25 ans est décédé en manipulant un mortier en Alsace le soir du réveillon. © Pixabay
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Europe 1 avec AFP , modifié à
La préfecture du Bas-Rhin a indiqué qu'un homme de 25 ans est décédé le soir du réveillon, dans la nuit de jeudi à vendredi. La victime a eu "la tête arrachée" alors qu'il "manipulait un mortier". Cependant, les violences urbaines lors de la soirée du Nouvel an ont été bien moins nombreuses que l'année dernière dans la ville. 

Un homme de 25 ans est mort dans la nuit de jeudi à vendredi "la tête arrachée" par un mortier d'artifice en Alsace, a-t-on appris auprès de la préfecture du Bas-Rhin, alors que le réveillon du Jour de l'An à Strasbourg a été marqué par moins de violences urbaines que l'an passé.

"Un jeune homme de 25 ans est décédé à la suite de la manipulation d'un mortier" de feu d'artifice à Boofzheim à l'occasion du réveillon du Jour de l'An, a indiqué la préfecture. La victime a eu "la tête arrachée" par le tir, a-t-elle précisé, après avoir évoqué dans un premier temps un arrêt cardiaque. Un homme de 24 ans, qui l'accompagnait, a eu lui "le visage abîmé" et est hospitalisé. "Ils étaient dans la rue en train de manipuler" le mortier quand l'accident s'est produit, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Trois autres personnes ont été blessées à la main dans d'autres communes du Bas-Rhin.

La préfecture du Bas-Rhin, comme celle du Haut-Rhin, avait interdit la vente et l'achat de feux d'artifices pendant tout le mois de décembre. Néanmoins, à minuit, pétards et mortiers ont résonné dans toute l'agglomération de Strasbourg. Des habitants les tiraient de chez eux, le couvre-feu interdisant de sortir depuis 20h.

Moins de violences que l'année dernière à Strasbourg

Des voitures ont été incendiées dans différents quartiers de Strasbourg, mais en nombre bien moins important que lors du réveillon de l'an passé au cours duquel des policiers et des pompiers avaient violemment été pris à partie. Selon une source syndicale policière, une soixantaine de voitures a été brûlée. Plusieurs personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre, mais la préfecture n'a pas souhaité communiquer leur nombre. 

Pour prévenir les incendies de véhicules à Strasbourg, le dispositif policier a été renforcé et le stationnement interdit dans plusieurs rues et zones d'habitation. Plusieurs parkings gratuits et surveillés ont été mis à disposition des habitants jusqu’au 2 janvier et la vente de carburant au détail a été interdite. "On ne peut pas se permettre d'avoir le même bilan que l'an dernier. On a fait le maximum pour que cette nuit se passe mieux", a déclaré la préfète du Bas-Rhin Josiane Chevalier, après une visite aux urgences de l'hôpital Hautepierre, aux forces de l'ordre et aux pompiers, jeudi en fin d'après-midi. La "soirée sera sans concession", a-t-elle prévenu.

Ailleurs dans le département, la gendarmerie a fait état vers 1h de "quelques feux de poubelles et de palettes, mais cela reste limité".