Un cambrioleur trahi par une pierre

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avec AFP

Confondu par son ADN laissé sur une pierre lancée lors d'un vol, un homme soupçonné d'une trentaine de cambriolages dans les Hauts-de-Seine a été arrêté près d'un an après les faits, à la prison de Bois-d'Arcy, dans les Yvelines.

Placé en garde à vue mardi, le suspect de 27 ans a reconnu être à l'origine de 20 à 30 cambriolages dans les Hauts-de-Seine, notamment dans le secteur de la Défense et de Rueil-Malmaison.

L'affaire débute le 11 février 2011. Deux pavillons d'une allée de Rueil-Malmaison sont cambriolés en début de soirée selon le même mode opératoire : le cambrioleur jette une pierre à travers une fenêtre avant de mettre à l'ouvrage. Les enquêteurs de la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine retrouvent la trace d'un téléphone volé ce soir-là et utilisé à partir d'un hôtel de la Porte Montmartre à Paris mais la police ne parvient pas à identifier son utilisateur.

Par chance, un peu de l'ADN du voleur est resté sur une pierre lancée lors d'un cambriolage. Le 2 février dernier, son profil génétique est dressé, permettant aux policiers d'identifier formellement le suspect grâce au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).