Toulouse : un policier tire sur un forcené

© Max PPP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le déséquilibré, armé d'armes blanches, menaçait les passants de la place du Capitole.

Le policier aurait agi en état de légitime défense. Un policier en service a ouvert le feu et blessé un forcené qui s'est jeté sur lui avec deux couteaux mardi après-midi sur la place du Capitole à Toulouse. Le suspect, qui menaçait les passants avec deux armes blanches, a été transporté à l'hôpital. Ses jours ne sont pas en danger.

Le policier tire dans as chute

Les faits se sont déroulés peu après 14 heures, à deux pas de la mairie, alors que la place emblématique de la Ville rose était très fréquentée. Le déséquilibré, armé d'un couteau et d'un cutter selon un témoin, a commencé à menacer des passants. Une femme a été touchée très superficiellement avec son arme, a rapporté la police.

Le compagnon de cette femme et une dizaine d'autres personnes ont alors tenté de désarmer l'individu à l'aide de bâtons et de piquets de parasol. Des policiers du quartier ont également tenté de s'interposer et de le raisonner. Le déséquilibré a fini par se jeter sur l'un d'eux en brandissant ses deux lames au-dessus de sa tête. Le policier, décrit comme un fonctionnaire expérimenté, est tombé en arrière. Dans sa chute, il a ouvert le feu en direction des genoux de son agresseur qui se trouvait à un mètre de lui.

L'agression du policier suscite l'émoi place du Capitole :

Le forcené opéré dans la soirée

De son côté, le forcené a été très vite pris en charge par les pompiers qui l'ont conduit à l'hôpital. Il devait être opéré dans la soirée, mais ses jours ne sont pas en danger. Selon les enquêteurs, il s'agit d'un Toulousain de 28 ans pas complètement inconnu des services de police.

Pour l'heure, on ignore ce qui a causé chez lui cet état d'excitation. L'audition du fonctionnaire et des autres protagonistes devaient permettre d'établir précisément les circonstances, ainsi que le visionnage des caméras de vidéosurveillance présentes sur la place. Le policier agressé a été pris en charge par une structure de soutien psychologique.