Retraités tués : le suspect mis en examen

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avec Guillaume Biet , modifié à
- Le meurtrier présumé du couple a été mis en examen vendredi.

L'affaire avait bouleversé les habitants de Saint-Witz, un petit village du Val d'Oise. En janvier 2011, Michel et Christiane Hick, retraités de 67 ans, étaient retrouvés morts, tués par balles chez eux, au cœur d'un lotissement tranquille. Cette affaire, longtemps restée mystérieuse, vient d'être résolue grâce à une étroite coopération entre policiers et gendarmes.

Selon les informations révélées par Europe 1, un homme de 41 ans, déjà incarcéré dans une autre affaire d’homicide, a été interrogé pendant trois jours par les enquêteurs de la section de recherches de Versailles. Il a été finalement mis en examen pour "meurtres" et "vols avec violence".

Similitudes avec le meurtre d’un bijoutier

L’affaire a rebondi il y a plusieurs mois, lorsque les gendarmes font le rapprochement avec le meurtre d’un bijoutier parisien commis en avril 2011. Dans les deux affaires, les victimes ont été abattues de trois balles de petit calibre tirées à bout portant en pleine tête.

Pour le meurtre du bijoutier, un suspect a été confondu en janvier dernier par les policiers de la brigade de répression du banditisme. A l’époque, cet homme avait tout avoué et l’arme du crime avait été retrouvée à son domicile. Depuis, il est mis en examen et incarcéré à la maison d’arrêt de la Santé à Paris.

Le suspect connaissait les victimes

En travaillant main dans la main avec la police judiciaire parisienne, les gendarmes ont procédé à de minutieuses comparaisons balistiques, prouvant que le pistolet 22 long rifle du suspect est bien l’arme qui avait servi à tuer le couple de retraités de Saint-Witz, trois mois avant le bijoutier parisien.

Selon les informations recueillies par Europe 1, les enquêteurs ont aussi découvert en épluchant le profil du quadragénaire qu’il connaissait Michel et Christiane Hick : il leur avait vendu et installé une cuisine équipée. Mercredi, il a donc été extrait de sa cellule pour être interrogé en garde à vue. Cet individu jusqu’ici sans histoire pourrait avoir froidement exécuté ses victimes pour mieux les voler.