Quand des religieuses prennent le maquis

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Fabienne Cosnay , modifié à

Selon les informations d'Europe1.fr, elles se cachent dans un appartement pour éviter l'hospice.

Depuis dix jours, elles étaient introuvables. Sœur Marie-Daniel, 86 ans, et sœur Saint-Denis, 82 ans, avaient pris le maquis pour échapper à la décision de placement en maison de retraite prise par leur hiérarchie. L’Institut des sœurs Saint-Joseph de Roquebrune-Cap-Martin a en effet pris cette décision en raison de leur âge avancé.

Selon France Soir, qui révèle l’histoire jeudi, une troisième sœur, Maurice-Marie, n’a pas pu accompagner ses collègues dans la cavale suite à une mauvaise chute. Elle raconte au quotidien leur installation, au début des années 1960, dans le village situé non loin de Nice, pour fonder l’Institut des sœurs Saint-Joseph, une congrégation enseignante.

Du côté de leur hiérarchie, on indique que la décision a été prise le 6 février dernier, pour des raisons de santé. Les sœurs étaient au courant et d’accord, assure t-on. Les mauvaises langues évoquent, elles, une volonté de vendre au plus vite la maison où elles vivaient.

Contacté par Europe1.fr, le commissariat de Menton affirme que les deux religieuses ont été retrouvées, jeudi soir, dans un appartement de Roquebrune-Cap-Martin. Elles seraient hébergées par un membre de leur comité de soutien.