Prison (sursis) pour l'ex-maire de Marignane

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avec AFP , modifié à

Quinze mois mois de prison avec sursis ont été requis mercredi contre l'ex-maire de Marignane, dans les Bouches-du-Rhône, élu en 1995 sous la bannière du FN puis du MNR avant de rallier l'UMP, dans un dossier de favoritisme, de fausses factures et d'emploi fictif. Cinq ans d'inégibilité ont également été requis à l'encontre de Daniel Simonpieri par le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Nadine Lefèvre-Ibanez.

Nadin Lefèbvre-Ibanez a également demandé des peines de deux à six mois de prison avec sursis à l'encontre de quatre autres prévenus - trois gérants de société et un ancien directeur des services techniques de la ville - pour des faits commis entre 2004 et 2007, à l'époque où Daniel Simonpieri était aux commandes de la commune (1995-2008). Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 9 novembre.

"J'ai un gros défaut je marche à l'amitié", a clamé pour sa défense l'ancien maire, interrogé sur des travaux effectués par des fonctionnaires municipaux à son domicile. "Peut-être que je n'aurais pas dû demander à des amis de venir travailler chez moi, même en dehors des heures de travail", s'est-il justifié, concédant "un manque de vigilance".