Un habitant de Fumel, dans le Lot-et-Garonne, a été interpellé jeudi et placé en garde à vue. Il harcelait les gendarmes au téléphone. En trois mois, il a passé 176 coups de fil. Raison invoquée: la chaleur des militaires de l'autre coté du combiné lui procurait un certain réconfort. Ces appels ont eu lieu entre le 20 juillet et le 23 octobre.
Pour le seul mois d'octobre, 71 coups de fil ont été comptabilisés. Les gendarmes ont fini par perdre patience et une plainte a été déposée pour faire cesser ce harcèlement. Le cinquantenaire appelait en général dans un créneau horaire allant de 20 heures à cinq heures du matin. L'homme sera convoqué début mars 2012 devant le tribunal correctionnel d'Agen.