Nicolas B. a raconté la scène aux enquêteurs. Le jeune homme de 25 ans, confondu par son ADN mercredi dans l'enquête sur la mort d'Océane, a fini par parler. Lui qui s'est rendu mardi soir à la gendarmerie de Bellegarde "pour vérifier" s'il n'était pas l'auteur de ce meurtre après "un trou noir", s'est soudain souvenu.
Jeudi, au deuxième jour de sa garde à vue, il a expliqué comment il avait croisé la route d'Océane. Samedi soir, la fillette de 8 ans était sortie pour aller chercher un jeu vidéo chez un ami, à 300 m de chez ses parents.
Un ami commun
Après une partie de l'après-midi passée à boire une grosse quantité d'alcool à Nîmes, Nicolas B. reprend la route direction Bellegarde, à une quinzaine de kilomètres, pour se rendre chez un ami... le même chez lequel se rend la fillette.
A 200m du but, Nicolas B. croise la fillette qu'il propose d'embarquer. Est-ce parce qu'il pleut à torrent ou parce qu'elle connaît cet homme, que ses parents auraient un temps hébergé, qu'elle monte dans la voiture ?
Les enquêteurs cherchent à comprendre
Une fois à l'intérieur, le piège se referme. Nicolas B. fait marche arrière et la conduit au bout d'une vigne, à deux ou trois kilomètres de chez elle. D'après ses déclarations, corroborées par les expertises ADN, Nicolas B. a poignardé à quatre reprises sa victime après l'avoir violée et étouffée.
Après ses aveux, les enquêteurs cherchent à comprendre ce qui a poussé ce jeune homme à passer à l'acte. Jeudi après-midi, Océane a été inhumée dans sa commune.