Une femme paniquée s’est spontanément présentée dans la nuit de jeudi à vendredi dans un commissariat d’Asnières dans les Hauts-de-Seine. Elle a expliqué craindre pour sa vie et avoir quitté son domicile. Par peur, elle se serait réfugiée chez une de ses amies dans un département francilien.
Celle qui se présente comme la maîtresse du père de la famille décimée à Nantes, le connaîtrait depuis plusieurs années. Elle entretiendrait avec lui "des relations intimes". Interrogé à ce sujet, le procureur de Nantes n’a pas souhaité se prononcer.
Un SMS et une lettre reçue
La femme, qui habite en région francilienne, a montré aux policiers un SMS envoyé, selon elle, par Xavier Dupont de Ligonnès. Elle aurait également reçu le 9 avril - après le drame - un courrier de Xavier Dupont de Ligonnès contenant des menaces.
Il lui doit 50.000 euros
Selon Lepoint.fr, le procureur de la République à Nantes, Xavier Ronsin, a confirmé à ses journalistes qu'il s'agissait de la même femme dont il avait évoqué l'existence la veille. Il avait expliqué que Xavier Dupont de Ligonnès devait notamment la somme "d'environ 50.000 euros à une de ses amies en région parisienne".
Les corps d'Agnès Dupont de Ligonnès, 48 ans et de ses enfants âgés de 13 à 20 ans, Benoît, Anne, Thomas et Arthur, tués dans leur sommeil de plusieurs balles dans le crâne et dissimulés sous la terrasse de la maison familiale ont été découverts jeudi. Les enquêteurs situent les morts autour du 3 - 4 avril.
Un avis de recherche du père, à ce stade à titre de "témoin" dans l'information judiciaire contre X pour assassinats ouverte vendredi, a été diffusé internationalement. Les recherches étaient toujours vaines lundi alors qu'un scénario machiavélique et glaçant se dessine peu à peu.