L'interrogation. Pourquoi elle ? La question obsède les enquêteurs chargés du meurtre d'une jeune femme de 19 ans visée par des tirs dimanche matin à Montrouge. La victime a succombé à ses blessures lundi matin à l'hôpital. Les policiers cherchent à savoir qui aurait pu lui en vouloir.
Touchée à la tête. C'est un déluge de feu qui s'est abattu sur la voiture dimanche au petit matin alors que la jeune femme rentrait dans le parking de l'immeuble de Montrouge, dans les Hauts-de-Seine, où elle résidait. Sur place, les policiers ont retrouvé plus de vingt douilles de 7,62. Du gros calibre, provenant probablement d'une arme de guerre. Selon les informations d'Europe 1, l'une des balles l'a touchée à la tête, lui laissant peu de chances de survie.
Le mari de la victime connu de la justice. La victime était une jeune femme de 19 ans qui suivait une formation en esthétique. Elle était inconnue des services de police. Les enquêteurs s'intéressent donc au profil de son mari, de 14 ans son aîné, qui avait l'habitude de conduire la Smart au volant de laquelle la jeune femme a été visée. Ce commercial de 33 ans avait eu quelques démêlés avec la justice il y a plusieurs années.
Au début des années 2000, l'homme avait ainsi eu à faire à la police pour des faits de port d'arme sans autorisation et trafic de stupéfiants. Selon les informations d'Europe 1, il a aussi été condamné à huit mois de prison avec sursis pour des chèques contrefaits.
Autopsie et expertise de la voiture prévues. La crim' mène donc des investigations tous azimuts. Les policiers ont visionné les images vidéos des caméras de surveillance de Montrouge, épluchent les derniers appels téléphoniques et les emplois du temps de la victime, son mari et leur entourage. Le corps de la victime doit être autopsié mardi matin et une expertise de la voiture aura lieu dans les prochains jours.