Le grand-père d'Agnès "n'attend rien"

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avec AFP , modifié à

Armel Marin, le grand-père d'Agnès, 13 ans, violée et tuée la semaine passée, a estimé sur BFMTV qu'il n'y avait "rien à attendre" de la réunion organisée lundi après-midi par le Premier ministre François Fillon avec les ministres de l'Education, de l'Intérieur et de la Justice.

"La réunion de M. Fillon avec trois grands ministres cet après-midi... Malheureusement le système est tel qu'il n'y a rien à attendre", a déclaré Armel Marin. "Il y aura un porte-parole qui dira quelques mots administratifs..."

"Agnès ne devait pas mourir. Le gouvernement actuel a créé il y a trois quatre ans les centres d'éducation fermés. Si ce jeune homme avait été mis dans un centre d'éducation fermé, il n'aurait pas été là, il n'aurait pas tué Agnès", a ajouté Armel Marin. "On a montré M. Guéant qui a pris le temps de nous dire 'c'est bien affreux, toute ma compassion'. Et il a voulu faire de l'esprit, il a ajouté avec un sourire en coin : 'de toutes façons on sait bien que la psychiatrie n'est pas une science exacte'", a-t-il critiqué.

Le Premier ministre a affirmé lundi matin vouloir "tirer au clair (...) les éventuels dysfonctionnements dans la chaîne pénale, dans les différents services chargés de la prévention de la délinquance, de la récidive".