Landes : le corps retrouvé dans une valise a été identifié

Le corps démembré avait été découvert dans cette forêt par un joggueur
Le corps démembré avait été découvert dans cette forêt par un joggueur © MAXPPP
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avec AFP , modifié à
Il s'agit d'un Espagnol de 38 ans qui a été condamné pour trafic de drogue par le passé.

INFO. Une partie du mystère entourant une découverte macabre survenue dans les Landes en juillet dernier est désormais levée. Un corps démembré qui avait été retrouvé dans une valise a à Tarnos, dans les Landes, en bordure des Pyrénées-Atlantiques, a été identifié comme étant celui d'un ressortissant espagnol de 38 ans. L'homme est connu de la justice espagnol.

Condamné pour trafic de stups. Les restes du corps ont été trouvés le 13 juillet dernier dans une valise par un joggeur dans une forêt. Les recherches entreprises avaient permis de découvrir le lendemain la tête, non loin de la valise. L'homme était originaire de la ville de Gijon, dans la province des Asturies, selon le site internet du quotidien de cette région, La Nueva España, qui a révélé l'identification. Selon le site Sudouest.fr qui l'a relayée, il aurait été condamné par le passé pour trafic de drogue. La victime est également connue pour avoir tenu un bar dans cette même ville jusqu'en 2012.

L'homme avait quitté Gijon le 8 juillet dernier. Selon le quotidien espagnol, la mère de la victime avait porté plainte à Gijon suite à la disparition de son fils le mois dernier. Selon elle, la victime aurait quitté le domicile familial le 8 juillet dernier pour des vacances en France "avec des amis". Mais dix jours plus tard, l'homme restait injoignable sur son téléphone portable. Toujours selon le journal, les autorités françaises n’excluraient pas la piste d'un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue.

La photo d'un tatouage de la victime diffusée. La gendarmerie avait lancé un appel à témoins le 15 juillet dernier, et diffusé le signalement de l'homme, de corpulence athlétique, ainsi que d'un tatouage qu'il avait dans le dos.

A partir de prélèvements ADN, les fichiers des enquêteurs français ont aussi été croisés avec ceux de la police espagnole, ce qui a permis l'identification. Celle-ci va permettre de relancer l'enquête, désormais de caractère international étant donné la nationalité de la victime, a-t-on précisé de source proche de l'enquête