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La joggeuse voulait-elle fuguer ?

Marie-Laure Combes avec Guillaume Biet - Mis à jour le . 1 min
La joggeuse voulait-elle fuguer ?
© Gendarmerie nationale

Marine maintient avoir été enlevée en Seine-et-Marne. Les enquêteurs n'ont aucune piste.

Marine Arcolle a-t-elle menti aux gendarmes ? Depuis 10 jours, aucun indice n'est venu confirmer ou démentir les déclarations de Marine, qui a encore été interrogée mercredi soir. La jeune femme de 18 ans avait été signalée disparue par ses parents alors qu'elle n'était pas rentrée après son jogging. Elle était réapparue 12 heures plus tard et avait affirmé avoir été enlevée mais ne pas avoir subi de violence.

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L'étudiante affirme qu'elle a été abordée par un cycliste qui l'a menacée avec un couteau, l'obligeant à marcher longtemps sur des chemins de campagne. Elle se serait enfuie alors que son ravisseur s'était endormi.

Sac à dos et duvet

Les gendarmes ont commencé à douter de la version de Marine après le témoignage d'un voisin de la jeune femme. Christian Simonnet avait indiqué aux enquêteurs avoir vu Marine à proximité de chez lui en début de soirée, plus de 3 heures avant qu'elle soit retrouvée.

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On sait aussi désormais qu'elle est partie de chez elle avec son sac à dos et son duvet. Étrange, pour aller faire son jogging...

D'autres éléments intriguent les gendarmes, selon Le Figaro : personne n'a vu Marine et son ravisseur alors qu'il l'aurait obligée à marcher pendant plusieurs heures et que "les chemins de la région étaient très fréquentés par les promeneurs en ce dimanche ensoleillé", explique Le Figaro. Par ailleurs, Marine "ne présente aucune blessure aux pieds alors qu'elle était censée avoir emprunté un champ recouvert de chaume et de silex".

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Pas de "fugue"

Pour l'heure, les gendarmes refusent d'employer le terme de "fugue". Officiellement, l'étudiante est toujours considérée comme victime d'un potentiel enlèvement avec séquestration. Le parquet de Meaux a désormais toutes les cartes en main pour ouvrir soit une information judiciaire, soit une enquête préliminaire ou encore pour tout abandonner s'il s'agissait d'un mensonge.

Mais dans ce cas, la jeune femme ne serait sans doute pas poursuivie car ce n'est pas elle qui a directement déclenché le déploiement de 180 hommes, d'un hélicoptère et d'équipes cynophiles pour la retrouver.