Joggeuse disparue : dispositif allégé

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avec AFP , modifié à
Les recherches pour retrouver Patricia Bouchon vont être allégées, mais pas abandonnées.

Le dispositif mis en oeuvre par les gendarmes pour rechercher Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc, en Haute-Garonne, disparue depuis le 14 février, devait être allégé mardi, a indiqué le procureur de Toulouse, qui a toutefois souligné que les enquêteurs restaient mobilisés. Malgré les 250 gendarmes déployés sur le terrain pendant huit jours, dont des plongeurs dépêchés dans les canaux et rivières, Patricia Bouchon reste introuvable.

Le procureur s'est toutefois réservé la possibilité de mobiliser à nouveau des renforts, le cas échéant. Le nombre de gendarmes sur le terrain devrait être de l'ordre d'une centaine à partir de mardi, "avec une possibilité de remonter en puissance aussi vite qu'il le faudrait", a-t-il dit. "On va pas maintenir pour la galerie un dispositif qui ne serait pas complètement nécessaire", a-t-il justifié. Une quinzaine de plongeurs devraient continuer à sonder les points et les cours d'eau.

Les analyses d’ADN attendues

Les gendarmes ont beaucoup travaillé sur les personnes pouvant avoir des antécédents défavorables dans le secteur, a poursuivi le procureur. A cette occasion, les recherches se sont étendues en dehors du département et de la région, même si elles restent principalement concentrées sur Midi-Pyrénées et Bouloc, a déclaré le procureur. "Certaines informations qui concernent le secteur où les évènements se passent peuvent être éclairées par des éléments qui se situent en dehors, voire très en dehors du lieu exact des faits", a déclaré le magistrat.

L'enquête de flagrance a par ailleurs été reconduite pour huit jours et les résultats d'analyses ADN de cheveux et d'un morceau de tissu étaient toujours attendus, a précisé le procureur. Les enquêteurs privilégient la thèse criminelle mais le procureur de Toulouse, Michel Valet, garde "un petit espoir" de la retrouver vivante.