Iacono : Gabriel "a été meurtri" (E1)

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Christian Iacono, libéré jeudi après que les rétractations de son petit-fils est revenu vendredi sur Europe 1, sur ses rapports avec Gabriel Iacono qui l'accusait depuis 11 ans de viol. "Il a été meurtri. Il avait tout imaginé sauf qu'on allait lui interdire de me voir. Pendant dix ans, il habitait loin donc on ne se voyait pas mais il y avait un conflit familial terrible. Il y avait un lien affectif très fort entre lui et moi. On a eu dix ans de séparation", a souligné Christian Iacono, visiblement ému au micro d'Europe 1.

"On attend le moment de se réunir. Il pensait naturellement qu'on allait se rencontrer. Et puis la justice a demandé à ce qu'on n'ait aucun contact l'un avec l'autre. Il paraît qu'il pleurait comme un gosse", soupire-t-il.

"Il attend que je lui annonce un pardon. Sur un enfant de neuf ans qui ment, on ne peut pas avoir de rancune forte mais maintenant qu'il est un homme, je pense qu'il faut qu'il y ait une discussion suffisamment sérieuse entre nous deux pour apprécier à la fois la souffrance qu'il a vécue et la souffrance que j'ai vécu pour partir sur un pardon sincère, profond, réel", confie l'ex-maire de Vence.

"Il sera pour lui la base de sa reconstruction d'homme. Je pense qu'on attend cette réunion. J'espère qu'elle se fera assez vite. Les avocats vont demander au parquet si on ne peut pas se rencontrer quand même dans quelque temps", conclut-il.