La candidate EELV à l'Elysée, Eva Joly, a estimé samedi que les "incidents" sur le chantier de Flamanville "ne sont pas nouveaux", en réagissant à l'interruption des travaux de bétonnage par EDF sur le site de l'EPR dans la Manche. "Ces incidents ne sont pas nouveaux! On ne compte plus les interruptions de travaux sur le chantier depuis qu'il a commencé en 2007. C'est d'ailleurs en partie ce qui explique l'augmentation du coût prévisionnel des travaux, estimés à 3,3 milliards d'euros en 2005, et maintenant à 6 milliards d'euros", a déclaré dans un communiqué la candidate écologiste à l'élection présidentielle.
Elle enjoint aux partisans du nucléaire de tenir compte des "coûts exponentiels que le nucléaire génère sur l'ensemble de sa production, de la construction de cet EPR au démantèlement des centrales en fin de vie, en passant par la gestion des déchets radioactifs". "Plus la lumière se fait sur les coûts réels du nucléaire, plus l'investissement massif dans la transition énergétique apparaît économiquement viable", insiste la "candidate de la sortie du nucléaire".