Deux tagueurs connus des services de police ont été interpellés à leur domicile le 23 mars dernier à la suite d'une plainte déposée par la SNCF après des dégradations sur l'un de ses trains de banlieue.
Les perquisitions effectués à leur domicile ont conduit à la découverte de nombreuses photographies de leurs "œuvres" mais aussi d’un marteau brise-vitre, d’une clef carrée permettant l’accès aux installations SNCF et deux carnets spécifiques RATP sur la constitution des rames. Une procédure pour vol a été ouverte, indique la préfecture de police de Paris.
Leurs signatures ont pu permettre aux enquêteurs de leur imputer plusieurs dégradations, objets de procédures distinctes. Le préjudice total des dégradations s’élève à plus de 213 000 euros pour l’un et à près de 79 000 euros pour l'autre. Ils ont été déférés le 25 mars.