Carlos : "les victimes" sont essentielles

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avec AFP

"Sans les victimes, il n'y a plus de Carlos", a affirmé lundi le conseil d'une association de victimes au procès d'Ilich Ramirez Sanchez, alors que se poursuivait le bal des plaidoiries des parties civiles, brocardant chacune "l'arrogance" de l'accusé.

Ilich Ramirez Sanchez, alias Carlos, est accusé de complicité dans quatre attentats qui ont fait 11 morts et près de 150 blessés en 1982 et 1983. Selon Me Constance Debré, "sans les victimes, il ne reste plus rien, il n'y a plus de Carlos. Sans les victimes, Carlos serait resté Ilich Ramirez Sanchez".

"L'enjeu du procès n'est pas à chercher du côté des accusés, mais plutôt du côté des victimes pour lesquelles ce procès est essentiel", a-t-elle plaidé lundi matin. "Que ce procès ait enfin pu se tenir, c'est déjà pour elles une consolation. Elles attendent que l'Etat applique la règle de droit à ces terroristes qui sont d'abord des criminels", a dit Me Debré.