Bordeaux : l'otage libérée, le forcené arrêté

Pierre-Marie Bourniquel, Directeur départemental de la Sécurité publique de la Gironde, entouré des policiers du Gipn qui ont maîtrisé le preneur d'otage.
Pierre-Marie Bourniquel, Directeur départemental de la Sécurité publique de la Gironde, entouré des policiers du Gipn qui ont maîtrisé le preneur d'otage. © Europe1
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avec Alain Acco et AFP , modifié à
Armé d'un sabre, le preneur d'otages de 25 ans retenait l'épouse du préfet de l'Orne.

L'épouse du préfet de l'Orne, une femme d'une quarantaine d'années, a été prise en otage pendant environ deux heures mercredi soir dans un train en gare de Bordeaux. Elle a finalement pu être libérée par les policiers du GIPN, le Groupe d'intervention de la police nationale. Le forcené a quant à lui été arrêté, selon les informations recueillies par Europe1.

Deux "lames japonaises de 70 cm"

La prise d'otages avait débuté à 18h50 dans un train La Rochelle-Toulouse qui avait été vidé, entretemps, de tous ses occupants. Ne restait à bord qu'une seule personne qui s'est avérée être l'épouse du préfet de l'Orne, selon les informations recueillies par Europe 1. Celle-ci a passé deux heures trente en compagnie de l'homme, un homme d'origine malienne âgé de 25 ans, armé de "deux lames japonaises", d'une longueur de 70 cm, a précisé le préfet Patrick Stefanini.

Le préfet raconte au micro d'Europe 1 le déroulement de la prise d'otages :

"Vers 21H25, profitant d'un instant de relâchement, l'individu a été intercepté et désarmé et la victime libérée", a précisé le préfet, qui a rendu hommage à la "très grande maîtrise de soi" de l'otage Céline Maréchaux, épouse du préfet Bertrand Maréchaux et par ailleurs cadre de la SNCF.

Il demandait une révision de sa peine

Armé d'un katana, un sabre japonais, le forcené est connu des services de police. Il était sorti de prison il y a une semaine, et a demandé la révision de sa peine pour outrage. Il souffrirait d'une instabilité psychiatrique.

Le préfet Patrick Stefanini, le Directeur départemental de la Sécurité publique Pierre-Marie Bourniquel et un représentant du parquet étaient sur place. Six véhicules de CRS, des véhicules de pompiers étaient stationnés devant la gare.