Bordeaux/drame familial : la mère avait un cancer

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avec AFP

Les autopsies des membres d'une famille bretonne retrouvés morts lundi dans un hôtel à Bordeaux, confortent l'hypothèse de l'intention suicidaire, a indiqué mercredi le parquet, évoquant notamment un contexte médical ayant pu favoriser le passage à l'acte.  Les autopsies pratiquées mardi "n'invalident pas" la thèse privilégiée dès le départ par les enquêteurs, à savoir les "meurtres" des deux adolescents, âgés de 13 et 16 ans, "suivis du suicide" des parents, un gérant de supérette à Concarneau de 46 ans et son épouse âgée de 44 ans, a indiqué à l'AFP le parquet. Selon cette source, la mère de famille souffrait d'un cancer, "a priori à un stade assez avancé", "un élément que l'on peut prendre en compte" pour expliquer ce geste désespéré.

De la même façon, des documents saisis lors d'une perquisition conduite mardi par les policiers au domicile de la famille à Quimper, "confortent" l'hypothèse du suicide des parents, a précisé le parquet.
Les corps des quatre membres de la famille ont été découverts lundi en début d'après-midi dans le studio d'une résidence appart-hôtel du centre de Bordeaux, ou ils séjournaient depuis 48 heures.
Le père et la mère ont été retrouvés pendus à une balustrade, les corps des enfants étendus sur les lits ne portaient pas de trace apparente de violence. Les expertises toxicologiques et anatomopathologiques "pour connaître exactement" les causes des décès, et valider éventuellement l'hypothèse de l'administration de médicaments aux enfants, étaient toujours en cours mercredi, a ajouté le parquet.