Une disparition inquiétante. Qu’est-il arrivé à Anaïs Guillaume ? La jeune fille, âgée de 21 ans, est portée disparue depuis le 16 avril dans les Ardennes. Sa voiture a été retrouvée calcinée jeudi dernier en Belgique. La justice a lancé lundi un appel à témoins pour recueillir des éléments sur sa disparition.Mercredi, le procureur n'a pas caché son inquiétude.
Sans papiers ni effets personnels. L’origine de cette disparition remonte à mardi dernier. Ce jour-là, Anaïs Guillaume quitte le domicile de ses parents à Blagny, dans les Ardennes, sans papiers ni affaires personnelles. Elle emporte avec elle 400 euros en liquide, qu'elle aurait empruntés à un membre de sa famille. Depuis, la jeune fille n’a plus donné signe de vie.
La voiture retrouvée incendiée. Le véhicule calciné d’Anaïs a été découvert deux jours après sa disparition par les policiers belges, à l'orée du bois de Chameleux, dans la commune de Florenville-sur-Semois, à moins de cinq kilomètres de la frontière française. Le numéro de châssis encore lisible leur avait permis d'identifier la propriétaire et d'alerter les gendarmes français.
© Gendarmerie
Un appel à témoin. Confronté à ces éléments inquiétants, les enquêteurs ont décidé lundi de lancer un appel à témoins. Anaïs, blonde aux yeux bleus, mesure 1,65 m et portait un jean au moment de sa disparition. Toute personne qui aurait croisé la jeune femme est invitée à contacter la gendarmerie de Carignan au 03.24.22.09.
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D’importants moyens de recherche. Les investigations sont menées des deux côtés de la frontière franco-belge. Les autorités belges ont activé la cellule nationale de disparition des personnes alors que les gendarmes de Carignan qui mènent l'enquête ont reçu des renforts de la section de recherche de Reims. En tout, une quinzaine de gendarmes poursuivaient mercredi les investigations sur le terrain et des auditions.
"Trois équipes cynophiles belges ont fouillé sans succès le secteur boisé où a été retrouvé le véhicule qui par ailleurs a été examiné par des experts", a précisé une source policière.
Côté français, un hélicoptère a aussi survolé la zone frontalière et des gendarmes spécialisés dans les nouvelles technologies ont exploré l'ordinateur de la disparue et ses échanges sur les réseaux sociaux. Avec l’espoir de trouver un indice qui permettrait de localiser Anaïs.
L’inquiétude grandit. Daniel Bouriaud , le procureur de Charleville-Mézières, ne cache cependant pas ses craintes. "L'inquiétude s'accroît avec le temps et nous nous orientons vers l'ouverture d'une information judiciaire pour recherche d'une personne disparue probablement dès jeudi", a-t-il expliqué mercredi