Affaire du Carlton de Lille : suivez le procès en direct

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Chloé Triomphe avec et AFP , modifié à
Le procès de l'affaire dite du Carlton s'est ouvert lundi après-midi, au tribunal correctionnel de Lille. Retrouvez en direct le déroulement de cette première journée d'audience. 

Plus de trois ans et demi après l'affaire du Sofitel de New York, qui avait brisé net sa brillante carrière politique, Dominique Strauss-Kahn se retrouve lundi sur le banc des prévenus. Comme treize autres prévenus, il est accusé de proxénétisme agravé dans l'affaire dite du Carlton de Lille. L’ancien patron du FMI est accusé d'avoir été au cœur d'un réseau de prostitution mis en place par ses amis du Nord. Ce qu'il a toujours démenti. Des accusations que l'ancien patron du FMI a toujours démenties. Un enjeu de taille, puisque la peine oscille entre 10 ans de prison et une relaxe pure et simple, que le parquet avait requis en juin 2013.

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DSK, l'air sérieux mais détendu. Vers 13h30, soit une demi heure avant l'ouverture du procès, DSK était arrivé dans la salle du tribunal correctionnel. Contrairement aux autres prévenus, l'ex-patron du FMI n'est pas arrivé par l'entrée principale du palais de justice, mais par une entrée à l'abri des regards et des médias.

En costume noir et cravate foncée, il est apparu, devisant l'air sérieux mais détendu, les mains dans les poches, avec son avocat Me Henri Leclerc, selon les images retransmises par la télévision interne. Son témoignage n'est cependant pas prévu avant le milieu de la semaine prochaine.

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Le tribunal rejette le huis clos et la requête en nullité. Le tribunal correctionnel de Lille a d'abord réglé des questions de procédure. Saisi d'une requête en nullité, le tribunal a décidé de joindre au fond sa décision sur ce point. Et donc de poursuivre le procès et de débuter dès mardi l'examen des faits. Plusieurs avocats de la défense avaient longuement plaidé la nullité du dossier, estimant qu'on leur avait caché un pan de l'enquête, en l'espèce des écoutes administratives.

Le tribunal a par ailleurs rejeté lundi la demande de huis clos formée par les prostituées qui se sont portées parties civiles dans le procès. "Le tribunal rejette la demande de huis clos", a déclaré à l'audience le président du tribunal. Il a notamment estimé que les parties civiles ont "toujours le choix de ne pas s'exprimer, qu'elles peuvent aussi se contenter de confirmer ou pas leurs déclarations ou de répondre aux questions qu'elles souhaitent et qu'elles estiment ne pas être attentatoires à leur dignité".